Comment vous est venue l’idée de créer votre propre entreprise ?
J’ai travaillé durant de nombreuses années en tant que salariée. Pendant cette période de salariat, le désir d’indépendance a pris de plus en plus de place dans mon esprit. J’ai toujours été passionnée par les plantes, sans avoir pour autant la chance d’avoir la main verte. Quand j’ai découvert le principe de la plante stabilisée, j’ai pensé que l’idée pourrait intéresser de nombreuses personnes. J’ai toujours été passionnée par le bois et la création/le détournement d’objets, et l’idée m’est donc venue de faire de cette passion mon activité professionnelle et de monter un commerce autour de cela.

Qu’est ce qui vous anime dans votre projet ?
Pouvoir travailler dans un secteur d’activité qui vous passionne est une grande chance. Avant, je travaillais dans des domaines qui ne m’attiraient pas plus que cela.
Aujourd’hui, j’ai retrouvé passion et motivation.

Comment comptez vous vous démarquer dans un environnement concurrentiel ?
Par les produits que je propose, qui sont à la fois personnalisables et originaux. Le fait de travailler des objets en bois et en végétaux rendent ces éléments uniques.
J’aime proposer une gamme assez large, mais qui suit 2 lignes directrices bien définie : la notion de durabilité et le végétal/bois.
Je souhaite également que le magasin devienne un réel lieu d’échange, créateur de lien social entre les gens. Les ateliers qui y seront proposés sont là pour répondre à ce besoin ainsi que la demande du DIY.

Avez vous rencontré des difficultés dans la réalisation de votre projet ?
Oui, de nombreuses ! Tout d’abord, je me suis retrouvée confrontée au fait qu’on ne prête pas de l’argent à des personnes qui ont eues des soucis de santé. Je ne parle même pas des assurances. J’ai eu beaucoup de chance de tomber sur des personnes humaines qui m’ont suivies et encouragées.
Ensuite, je me suis rendue compte avant même d’ouvrir la boutique qu’il était difficile de concilier le lancement d’un commerce avec la vie de famille. Se mettre la pression dans tous les domaines est une charge mentale énorme. J’essaye de relativiser et de simplement faire au mieux.

Vous faites donc partie des 30 % de femmes créatrices d’entreprises. Pensez-vous qu’être une femme rend les choses plus difficiles pour monter son entreprise ?
Le fait d’être une femme ne m’a pas rendu les choses plus difficile, après c’est peut-être le fait d’avoir toujours évolué dans des environnements masculins qui m’a en quelque sorte « vaccinée ». J’ai beaucoup plus ressenti les barrages à l’évolution et les frustrations en tant que femme lorsque j’étais salariée. L’entreprenariat au féminin a toute sa place dans la société française et nous sommes en général plutôt bien considérées.

Pour finir, avez vous un message a faire passer à vos (futurs) clients ?
Redécouvrez le commerce de proximité !